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L'édition 2018 du Concours Lamy de la concurrence est ouverte !

Affaires - Informations professionnelles
06/11/2017
Clôture des inscriptions : le 22 décembre 2017 à minuit ! 
Les Éditions Wolters Kluwer France lancent la neuvième édition du Concours Lamy de la concurrence.
 
Celui-ci est ouvert aux étudiants préparant un diplôme de niveau master 2 comportant des enseignements en droit de la concurrence, aux élèves des écoles de formation des barreaux ou centres de formation professionnelle d'avocats, aux avocats justifiant, à la date d’ouverture du Concours, d’une pratique de moins de trois ans depuis leur première inscription au Barreau et à toute personne pratiquant le droit de la concurrence dans une structure autre que cabinet d’avocats (par exemple, au sein de la direction juridique d’une entreprise) et justifiant, à la date d’ouverture du Concours, d’une expérience professionnelle de moins de trois ans depuis son dernier diplôme obtenu.
 
À l’issue d’une sélection réalisée par correspondance sur la base d’un cas pratique, les plaidoiries finales se dérouleront devant l'Autorité de la concurrence.

Les membres des deux équipes finalistes recevront un abonnement à la 
Revue Lamy de la concurrence d’une durée d’un an et un spécimen du Lamy Droit économique. L’équipe gagnante recevra en outre un ouvrage de son choix issu du catalogue de Wolters Kluwer France.
 
ATTENTION ! Clôture des inscriptions le 22 décembre 2017 à minuit
 
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites : www.actualitesdudroit.fr et www.wolterskluwerfrance.fr
Contact : FR-concoursconcurren@wolterskluwer.com  et chloe.mathonniere@wolterskluwer.com.
 

Le sujet 2018

La société BATIDOR vient de faire l’acquisition de la société BATIPLUS (production et distribution de matériaux de construction pour le bâtiment, chiffre d’affaires de 990 millions d’euros par an), implantée à Clermont d’Oise (France). À l’occasion des opérations préalables à l’acquisition, le Directeur général et le directeur juridique de la société BATIDOR (que le DG connaît bien pour en avoir été le directeur financier) ont eu accès à une « data room » mise à la disposition des candidats acquéreurs. Ils ont alors pu prendre connaissance de documents tels que :
 
— des comptes rendus de plusieurs réunions (1990 à 2010) dans lequel des directeurs commerciaux de l’entreprise et deux de ses concurrents discutaient de leurs parts de marché et des évolutions de prix prévues ainsi que des nouveaux produits qu’ils comptaient développer ;
 
— documents (mails, etc.) montrant des échanges au cours des mêmes années entre ces sociétés et le syndicat professionnel qui leur adressait des listes de prix recommandés, appliqués en grande partie ;
 
— listes de numéros de téléphone.
 
BATIDOR a saisi l’Autorité de la concurrence d’une demande de clémence.
 
Une procédure a été déclenchée, impliquant BATIDOR et deux autres entreprises : MATERIAL et CARROSUP.
 
La société MATERIAL s’interroge :
 
— Elle estime n’être mise en cause que parce qu’elle a acquis en 2011 les actifs d’une société qui opérait sur le marché à l’époque des pratiques et qui était en liquidation judiciaire.
 
— Cette société n’avait fait que suivre BATIPLUS qui était moteur dans l’organisation dénoncée afin de combattre les concurrents étrangers dont les importations avaient augmenté dans des proportions importantes en France au cours des années 90.
 
— Enfin, son chiffre d’affaires actuel (le double de celui de BATIPLUS à l’époque des pratiques) s’explique par le fait qu’elle s’est développée à l’étranger depuis 2011 par des acquisitions diverses, ainsi que par la mise sur le marché de nouveaux produits innovants dans des secteurs autres que ceux concernés par les pratiques.
 
Source : Actualités du droit